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Un printemps pluvieux et des refus à maîtriser

Le pic de pousse n'a pas atteint son niveau habituel, ce qui entraîne pour l'instant une perte sèche de production pour les exploitations, observe l'Idele.

L’Institut de l’élevage, dans sa note agroclimatique et prairies de juin, liste les possibilités de gérer les refus en fonction de la cause.

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La pluviométrie du début de l’année est exceptionnelle. « L’excédent atteint 45 % par rapport à la référence », indique l’Institut de l’élevage dans sa note agroclimatique et prairies publiée le 18 juin 2024. « Ainsi, le printemps 2024 se classe au quatrième rang des printemps les plus pluvieux sur la période de 1959-2024, derrière les printemps 2001, 1983 et 2008 », poursuit-il.

Un calendrier de pâturage perturbé

Gérer la pousse de l’herbe dans ces conditions s’avère compliqué. « Le pic de pousse n’a pas atteint son niveau habituel, ce qui entraîne pour l’instant une perte sèche de production pour les exploitations », observe l’Idele. En revanche, l’humidité encore présente devrait se prolonger plus longtemps que d’habitude pendant l’été.

Le calendrier de gestion des pâtures a souvent été bouleversé en fonction de la portance des parcelles. Les refus sont plus ou moins importants. En fonction de la cause de ces refus (une herbe qui baisse en qualité avec l’avancée de son développement ou une surface allouée au pâturage supérieure aux besoins des animaux ou présence d’espèces non consommées, voire toxiques), l’Idele recommande de :

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